Historique

La création de l’OFDIG s’inscrit dans la volonté partagée de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) de contribuer au développement inclusif par le genre (DIG) et à l’égalité entre les femmes et les hommes (EFH) dans les domaines de l’économie, des systèmes éducatifs et de l’enseignement supérieur et de la recherche, constitutifs de la Francophonie scientifique.

Au côté de la diversité des langues et des cultures, l’AUF soutient depuis plusieurs années l’égalité entre les genres. L’agence a mis en place différentes initiatives et collaborations concrètes pour soutenir l’EFH, par exemple un partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour la mise à disposition du portail RELIEFH (Ressources Éducatives Libres pour l’Égalité Femme-Homme), la réalisation d’une boîte à outils sur l’ODD 5 « égalité de genre » au sein de ses projets dédiés à la réalisation des ODD en milieu universitaire et des modules de formation pour l’égalité de genre à l’université en collaboration notamment avec le RESUFF (Réseau Francophone des Femmes Responsables dans l’Enseignement Supérieur).

En 2018, l’AUF réalise avec le soutien d’Affaires mondiales Canada une étude de faisabilité visant la création d’un Observatoire sur le genre dans les universités, sur la base d’une idée initiale entre l’AUF et le RESUFF lancée dès 2014. À l’automne 2020, il est décidé d’élargir les objectifs de l’Observatoire au développement inclusif par le genre, afin qu’il prenne en compte à la fois les établissements universitaires, les systèmes éducatifs et les milieux économiques étant donné leur importance pour l’avancement des femmes et des filles.

En 2018, l’AUF réalise avec le soutien d’Affaires mondiales Canada une étude de faisabilité visant la création d’un Observatoire sur le genre dans les universités, sur la base d’une idée initiale entre l’AUF et le RESUFF lancée dès 2014. À l’automne 2020, il est décidé d’élargir les objectifs de l’Observatoire au développement inclusif par le genre, afin qu’il prenne en compte à la fois les établissements universitaires, les systèmes éducatifs et les milieux économiques étant donné leur importance pour l’avancement des femmes et des filles.

Depuis sa création, l’UQAM s’est positionnée comme une institution résolument engagée avec la communauté pour l’avancement des connaissances et le développement de la société et engagée pour l’EFH et les études féministes. Elle est en outre la première université canadienne à s’être dotée d’une entité dédiée au transfert des connaissances, le Service aux collectivités (SAC), visant à favoriser une plus grande démocratisation de l’accès et de l’utilisation des ressources humaines, scientifiques et techniques de l’Université, par le développement de nouveaux modes d’appropriation des ressources éducatives et scientifiques et d’une plus large diffusion du savoir auprès des collectivités qui n’ont pas traditionnellement accès à l’Université. Il y a plus de 30 ans, en 1990, l’UQAM crée l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) qui a pour mission de promouvoir et de développer la formation et la recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire. Il constitue aujourd’hui un regroupement de plus de 600 membres professeures, chercheures, chargées de cours, professionnelles, étudiantes et étudiants de l’UQAM, ainsi que des professeures et des membres associées. L’IREF et le SAC sont aujourd’hui des partenaires institutionnels privilégiés de l’Observatoire.

C’est donc d’un partenariat fructueux et de la rencontre entre deux institutions ouvertes sur le monde et engagées à défendre les enjeux liés au DIG et à l’EFH qu’est né l’OFDIG le 8 mars 2022.