L’OFDIG au Colloque international et interdisciplinaire sur le genre de l’entrepreneuriat (UQAM)
Marie Langevin, codirectrice de l’OFDIG, a participé, les 17 et 18 octobre derniers, au Colloque international et interdisciplinaire sur le genre de l’entrepreneuriat dont l’objectif était d’enrichir les compréhensions respectives du phénomène et de contribuer à l’avancement des connaissances transdisciplinaires sur les logiques et les dimensions genrées de l’entrepreneuriat.
Accueilli par l’Observatoire Entrepreneuriat et Genre à l’UQAM, cet événement visait à favoriser le dialogue entre les disciplines et à explorer les dynamiques et enjeux genrés de l’entrepreneuriat, en croisant des approches théoriques et méthodologiques variées.
Durant ces deux journées riches en échanges, une trentaine d’expert.es issus de domaines variés, ont présenté leurs travaux afin de déconstruire certains stéréotypes et d’examiner les dynamiques de genre qui influencent l’entrepreneuriat, aussi bien en termes de représentations que de pratiques.
En ouverture, les professeures Marie Langevin et Nancy Aumais de l’ESG- UQAM ont pu présenter à l’auditoire leurs réflexions sur le thème des « 40 ans d’études de genre en entreprenariat : enjeux et apports d’un décloisement disciplinaire ».
Outre plusieurs considérations sur la question du genre et de l’entrepreneuriat comme traversé par des dynamiques de pouvoir, la professeure Marie Langevin a pu partager certaines réflexions issues de ses travaux de recherche comme l’invisibilisation de la femme microentrepreneure du Sud dans la discipline du management ou encore le manque d’interdisciplinarité dans la recherche sur l’entrepreneuriat.
La codirectrice de l’OFDIG a proposé notamment une avenue fructueuse, à savoir croiser les études critiques en sociologie économique et économie politique avec la sociologie des outils de gestion. Les croisements disciplinaires méritant ainsi d’être envisagés pour développer des analyses des structures entrepreneuriales, au Nord comme au Sud, pour tous les types d’entrepreneures.
Le colloque a ainsi réussi à créer un espace d’échanges critiques, propice à l’élaboration de nouvelles pistes de recherche et de solutions concrètes pour favoriser une meilleure intégration des questions de genre dans le champ entrepreneurial.